Je me présente !
Geoffrey Chaudoir, candidat sur la liste LLN
Merci d'être passé ! Je vais vous expliquer en quelques lignes pourquoi je me présente aux élections communales d'Ottignies-Louvain-la-Neuve.
Les sujets qui me tiennent à coeur
- Défendre les intérêts publics
- Accès pour tous aux services communaux
- Renforcer les moyens accordés aux crèches
- Prévenir l'insécurité et les nuisances
- Dialogue administration - citoyens
Notre histoire: la liste LLN est le résultat de la rencontre d'habitants qui ont décidé de mettre en commun leurs efforts. Nous sommes motivés par la volonté d'améliorer la gestion de notre commune, comme la plupart des candidats des autres listes. Nous ne sommes pas apolitiques, au contraire, nous sommes pluralistes dans nos sensibilités. Nous pensons que les idéologies traditionnelles ne sont pas le seul moyen d'exprimer un vote, surtout au niveau communal qui doit être un niveau de proximité. C'est pourquoi notre engagement n'est pas celui d'un parti mais celui d'habitants qui aiment leur ville et veulent y améliorer la qualité de vie. Nous croyons que les 29 candidats de notre liste accumulent suffisamment de compétences professionnelles et d'expérience de leur ville pour y faire une différence. Faites connaissance avec eux, avec moi, avec nos idées et nos projets.
Mieux défendre les intérêts des habitants, souvent pris sous le feu croisé de l'UCL et des promoteurs privés
La construction de l'Esplanade l'a bien illustré: la ville est aux abonnés absents lorsqu'il s'agit d'encadrer les grands chantiers privés qui débordent sur l'espace public. L'administration ne dispose pas d'une équipe suffisante pour prévenir les abus même les plus évidents, pour mettre à jour les fraudes grossières. 
Face aux armées de contremaîtres, de sous-traitants et d'avocats des grands promoteurs, il est important de lui donner les moyens de défendre les habitants. L'engagement d'un architecte supplémentaire est une première étape indispensable dans ce sens.
Il faut aussi se souvenir que l'UCL a reçu le territoire de Louvain-la-Neuve en cadeau de l'Etat Fédéral, c'est-à-dire de nous, pour y exercer une mission d'intérêt public. Quand elle se comporte en spéculateur immobilier et réalise un hold-up sur les parkings du centre, c'est peut-être légal mais certainement pas honnête. Si l'Université est toujours le "moteur" de Louvain-la-Neuve, cette dernière a maintenant une vie propre. Comme un jeune adulte assez grand pour quitter le domicile de ses parents. Les ambitions élitistes de l'UCL et sa monomanie du "TOP10" des grandes universités européennes sont partagées par de moins en moins d'habitants du site. L'excellence ne doit pas se réaliser au prix de la convivialité !
Dans l'actualité de la ville, le chantier du Musée Hergé l'année prochaine présente exactement le même défi que le projet Wilhelm & Co. Entre les ambitions démesurées de la Fondation Hergé, la touche de prestige recherchée par l'Université et le désir du bourgmestre actuel d'y associer son nom, il n'est pas sûr que quelqu'un se préoccupe encore des habitants qui devront "faire avec".
Je pense que l'autorité communale doit se réapproprier Louvain-la-Neuve. Pas littéralement mais en s'impliquant davantage dans la concertation avec les nombreux autres "gestionnaires du site" (que cette expression soit si fréquemment entendue est révélateur d'un certain détachement du pouvoir en place). Avec à la fois plus de diplomatie et plus de fermeté quand c'est nécessaire. Je m'engage à mettre sur pied une cellule de coordination des chantiers qui assurerait l'information des riverains (cfr. travaux surprise chaussée de la Croix) et le contrôle des entrepreneurs intervenant sur l'espace public.
Assurer à tous les habitants de la commune un accès sans discrimination aux services communaux
Suite à la réforme des polices, la disparition de la gendarmerie au Blocry a entraîné un "vide sécuritaire" dont l'apogée a été atteinte fin 2002 (cambriolages avec voiture-bélier, hold-up avec prise d'otages, etc.) Cette criminalité spectaculaire (au sens propre) a régressé depuis... Toutefois l'installation d'une antenne de police dans le centre n'a pas résolu toutes les difficultés opérationnelles rencontrées par nos agents.
Puisque la majorité des interventions de police dans la commune ont lieu sur le site de Louvain-la-Neuve, il apparaît logique que le commissariat principal y soit installé. Actuellement, les policiers doivent intervenir en voiture même sur la dalle. La raison principale est que s'ils étaient rappelés en urgence pour une autre intervention à l'autre bout de la commune, ils perdraient trop de temps à reprendre leur véhicule dans les parkings - sans doute à la caisse ;-) Un haut responsable s'est même déclaré dans la presse favorable à un tel déménagement. Celui-ci pourrait être financé par la valorisation de la surface actuellement occupée au centre d'Ottignies. La police de proximité n'est pas qu'un slogan, ce sont des agents de quartier qui jouent un rôle important dans le maintien de la convivialité. Un des engagements de la liste LLN est la construction d'un bâtiment communal sur le site de Louvain-la-Neuve pour accueillir, entre autres, le commissariat.
Des sacs jaunes pour tous ?
Un autre exemple plus prosaïque de discrimination au détriment de la plupart des habitants de LLN est celui de l'enlèvement des déchets. Les habitants vivant dans un immeuble à appartements doivent obligatoirement recourir à un ramassage privé pour évacuer leurs poubelles. 
Cela s'applique à toute la commune mais cela concerne beaucoup plus de copropriétés à Louvain-la-Neuve qu'à Ottignies.
Concrètement, celui qui habite en maison peut déposer son sac jaune sur la rue; son voisin en appartement ne le peut pas, malgré qu'il paie les mêmes taxes pour ses déchets. Or pour un ménage de trois personnes, le coût peut varier du simple au triple ! Le fait de déposer ses déchets dans un édicule à poubelles partagé par tous les habitants de l'immeuble n'incite en outre personne à limiter ses déchets, ni à les trier. On assiste donc à ce fait paradoxal: la seule commune "bénéficiant" d'un bourgmestre Ecolo décourage le tri des déchets à travers un règlement communal qui ne reflète plus la réalité de la ville. Pire, plutôt que de rectifier le tir, la majorité évoque l'obligation d'un tri sélectif dans les édicules. Autrement dit, un enlèvement encore plus coûteux !
Gouverner une commune, ce n'est pas toujours essayer de s'illustrer dans de grands combats pour le progrès social; parfois il s'agit de faciliter la vie quotidienne des habitants dans ce qu'elle a de plus banal (et de malodorant ;-) Il y a des gens qui préfèrent la facilité d'un édicule commun; d'autres qui sont plus sensibles à son coût; ceux enfin qui voudraient tout simplement une approche écologique du problème qui ne soit pas hors de prix. Mon engagement sur ce point anecdotique est de supprimer cette obligation du règlement communal pour laisser le choix aux copropriétés.
Renforcer les moyens accordés aux crèches
Dans la mesure où le programme politique personnel d'un candidat reflète son expérience de la vie dans sa commune, il se construit au fil de péripéties diverses et d'anecdotes plus ou moins heureuses. Dans mon histoire personnelle, le parcours du combattant pour obtenir une place en crèche pour mon bébé a été révélateur pour moi des lacunes dans ce domaine.
L'absence d'une liste d'attente centralisée pour toutes les crèches subventionnées par l'ONE induit deux effets pervers:
- Les parents sont obligés de visiter toutes les crèches de la commune (voire plus loin) pour s'y enregistrer
- Puisque tous les parents doivent inscrire leur bébé dans toutes les crèches, il n'y a forcément plus de place nulle part !
Sans prétendre apporter de solution miracle à l'ONE, je voudrais au moins pallier à cette lacune spécifique par la centralisation des listes d'attente au sein de la commune.
Je m'interroge aussi sur le renforcement des règles de sécurité applicables aux crèches et aux gardiennes d'enfants. Il semble que plusieurs gardiennes d'enfants aient du renoncer à leur activité faute de satisfaire à de nouveaux règlements en matière de protection incendie. Une des crèches de LLN est également menacée de fermeture pour les mêmes raisons. Si je ne conteste pas l'importance d'une règlementation dans ce domaine ni le rôle préventif des pompiers, j'ai déjà été témoin d'une situation où cet argument a été utilisé par d'autres pour mettre un terme à des discussions n'ayant rien à voir avec la sécurité (cfr. chantier de l'Esplanade). Après tout, le risque spécifique lié à l'absence d'un deuxième escalier dans les maisons des gardiennes est négligeable à côté de celui encouru lors du trajet de dix minutes en voiture pour y conduire son enfant !
Pour revenir au sujet... Nous avons eu la double chance d'obtenir une place dans une crèche à distance de marche de notre domicile, qui était également notre premier choix parmi celles visitées. Je vous souhaite le même bonheur et m'engage à faciliter cette expérience pour tous les futurs parents.
Prévenir l'insécurité, les nuisances sonores et environnementales (décharge de MSG)
Je ne crois pas qu'il y ait encore un grave problème d'insécurité à LLN; les faits de violence physique y sont heureusement devenus rares. Contrairement à d'autres, je ne veux pas exagérer l'importance de ce sujet. Par contre, je crois que les incivilités se multiplient et méritent notre attention. Par exemple, les nuisances sonores deviennent un souci plus important, qu'elles soient diurnes ou nocturnes:
- mobylettes et motos sur des voies strictement piétonnes
- engins de chantiers actifs en-dehors des heures légales
- augmentation du trafic automobile (nouvelles voies pénétrantes)
- concerts et sonos pas toujours dans la légalité (e.a. "Chez Zelle")
- etc.
Les activités d'une maison de jeunes comme "Chez Zelle" doivent constituer un exemple pour ceux-ci et non une incitation à l'incivisme par le non-respect des règlements relatifs au bruit et à l'organisation de soirées. Or, les activités dérangeantes pour le voisinage sont justement celles qui paraissent bien éloignées de sa finalité sociale, et attirent un public très différent de celui pour lequel elle est subsidiée. Le déménagement forcé de "Chez Zelle", éjectée du bois de la Source par Tintin, doit donc s'accompagner d'un recadrement de sa mission.
S'il faut souligner la bonne collaboration des présidents de cercles, la question des soirées des étudiants n'est pas pour autant réglée. Il apparaît que les mesures en application depuis un an ont tendance à déplacer le bruit de l'intérieur vers l'extérieur des cercles, un effet pervers qu'il faut supprimer. Les étudiants ne sont pas une nuisance mais bien une richesse pour la ville; reste à canaliser toute cette énergie :-)
Notre voisin nauséabond
L'érection en toute illégalité d'une digue pour constituer un dôme de déchets constitue la dernière fantaisie de l'exploitant écossais de la décharge. Faut-il prêter foi à la rumeur d'une convention secrète passée avec l'UCL en échange de sa bénédiction, et dont la nature alimente de nombreuses interrogations ? Malgré toute l'expertise et les moyens à sa disposition, l'absence d'étude par l'université sur les risques de santé publique posés par la décharge est surprenante et incite aux suppositions les plus cyniques. 
Lorsqu'on évoque ce milieu, malgré toutes les couches de vernis marketing vantant la "gestion des déchets et ressources" d'une grande entreprise responsable, la culture populaire renvoie plus souvent l'image de Tony Soprano. Que la Région Wallonne soutienne de tels agissements en les régularisant a posteriori est franchement préoccupant.
Il faut rappeler que si la décharge a pu être agrandie et son exploitation prolongée, c'est grâce au vote Ecolo au Parlement Wallon en 2003. Victime d'un chantage politique ? Peut-être mais cela n'excuse pas de faire passer le maintien au pouvoir de son ministre avant l'éthique du parti et ses promesses. La faible implication du bourgmestre Jean-Luc Roland dans ce dossier a été une déception pour tous les habitants quelque soit leur couleur politique. C'était en effet le dossier crucial sur lequel un bourgmestre écolo aurait pu faire la différence, et il n'en a rien été. Qu'il ait semblé plus important à l'actuelle majorité d'élaborer un "plan communal de développement durable" sur l'air du carnaval de Rio plutôt que s'inquiéter des quinze millions de mètres cubes de déchets en bordure de la ville est un mystère qui me laisse sans voix.
C'est pendant les 50 années suivant la fin de l'exploitation de la décharge que les risques les plus graves se manifesteront, et à ce moment-là plus personne ne les assumera. Les actionnaires de Shanks se seront remplis les poches, et c'est dans les notres qu'il faudra puiser les ressources pour assainir le site. Il faut donc prendre des mesures contraignantes dès maintenant, tant que la décharge présente un intérêt économique pour son exploitant.
Jacky Reginster, fondateur de la liste LLN, a montré son implication dans ce dossier alors qu'il était président de l'Association des Habitants de LLN. Il a obtenu au nom de l'association 3 victoires devant le conseil d'Etat. Chargé de la réhabilitation de la décharge de Mellery alors qu'il était directeur de la SPAQUE, il dispose d'une compétence unique dans ce domaine. A ses côtés, mon engagement est la réalisation d'une étude indépendante des risques toxicologiques de la décharge. De plus, je veux une implication beaucoup plus agressive de la commune sur le plan juridique, sans la moindre concession politique sur la santé.
Faciliter grâce à internet le dialogue entre l'administration communale et les citoyens
Alleluia, à quinze jours des élections, la commune a enfin publié son nouveau site internet ! Est-ce que je peux supprimer ce point de mon programme pour autant ? Non, si je dois reconnaître qu'il présente un progrès considérable par rapport au précédent, ce site est encore perfectible sur le plan de l'interactivité. Trouver facilement les numéros de téléphone des fonctionnaires, c'est bien, trouver les réponses aux questions que l'on leur pose le plus souvent, ce serait mieux. Autre exemple: pourquoi faut-il se déplacer à l'administration communale ou à la police pour obtenir une copie du règlement de police ? Il serait si facile de le publier sur le site. Et pourquoi ne peut-on pas y faire connaissance avec les agents de quartier ?
Il faudra aller plus loin qu'une communication à sens unique. Cette technologie peut et doit servir à structurer le dialogue avec les habitants. Offrir un relais pour l'amélioration de nos lieux de vie. Par exemple, pour signaler un défaut de signalisation ou un équipement public endommagé. Des passerelles peuvent ensuite être établies avec les comités de quartier et les associations locales, qui disposent souvent déjà de sites et/ou de forums de discussion. Si vous avez d'autres idées dans ce domaine ou à propos d'autres points de mon programme, n'hésitez pas: écrivez-moi !
Le 8 octobre, votez pour la liste LLN
Pour mieux vivre ensemble !
